• Suite de nos aventures....
    Le marché de Noël de La Souche, samedi dernier, fut fort sympathique: plein de monde est venu rendre visite à cette deuxième édition souchoise, organisée par l'Amicale Laïque du bled.

    Du Pain et des Roses, avec le magasin gratuit, était présente.

     Même si ce n'était pas la folie totale quant à la fréquentation du stand, il nous est important de commencer à faire véritablement acte de présence dans le coin.

    Le mardi précédent, nous avons ainsi fait un stand de "déstockage" sur le marché de Jaujac, qui nous a permis d'une part de vider un peu nos stocks et surtout d'informer le peuple de notrMusiquese présence, de nos principes de base et des projets.

    Nous cherchons toujours un local à louer et c'est urgent.

    Quant aux journées bois à la Clèm'....c'était aujourd'hui...il neige.
    C'est joli et avec Aimé nous avons quand même ce matin fait une partie de sciage...l'oxygène arrive du ciel, ma tronçonneuse fait rage et j'adore riper dans la neige fraiche.


    Musiques




    Entre temps, je me suis intéressée à une BD qui traite de l'adolescence d'une manière pas ringarde ni sexiste du tout...ça change! C'est Tamara.
     
    J.


     

     

    Petit aperçu marrant:

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    Musiques

    Musiques

    Tamara, dernière page du guide du garçon: c'est effectif, c'est par là qu'on se plait à commencer!





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  • Les fêtes nous rapprochent de tout un tas de réjouissances: les cadeaux, les luminaires, les marchés de Noël, la folie meutrière de la consommation, le froid, la neige qui ne veut pas venir...Les vacances de ces chers petit-e-s.

    Nous avons la joie et l'honneur de vous inviter par trois fois:

    Premier événement:

    Le Localou se montre au marché de Noël de La Souche. C'est une bonne nouvelle, puisqu'on va boire du vin chaud toute la journée en bavardant avec les copains et copines des autres stands. Puis nous en profiterons, évidemment, pour expliquer au chaland de base, ce que signifie "participation libre" gaillardement marqué sur des boites de conserves à disposition.
    Le concept de libre participation est certes un rejet (un stelon, peut-être?) de cette société marchande qui achalande énormément par la "gratuité"...qui reste un mensonge. Puisque rien n'est gratuit, chaque jour qui passe nous le confirme. Et je ne parle pas seulement des biens manufacturés déversés dans nos vies, mais aussi du pillage des ressources de cette terre qui nous semble si petite tout d'un coup!
    La participation libre est une invitation à s'engager à gérer soi même ses envies, ses besoins. Elle propose de se poser la question de l'autre, de celle et celui qui proposent des choses, son travail. Estimer au plus juste aujourd'hui est bien sûr impossible: la cours de récréation est bétonnée depuis longtemps. Nous ne pouvons estimer qu'avec des critères à remettre en cause en permanence, parce qu'ils sont créés par un système biaisé et biaiseur. Mais ne nous décourageons pas.

    Ce Marché de Noël se déroulera l'après-midi du 19 décembre, dans la salle des fêtes de La Souche, au chaud, avec artisans et artisanes locaux, bonne ambiance assurée, celle que nous avec vous donnerons à cet événement, qui, je le rappelle, se déroulera au profit puisqu'organisé par l'Amicale Laïque de l'école primaire- classe unique du patelin. A soutenir, donc! Amenez vos chérubins, il y aura de quoi bricoler.

    Musiques
    Deuxième événement : jeudi 17, à la Clémenterie, nous faisons du bois, avec Fleur. Ce bois est de chauffage et chauffera donc deux fois.
    Une nouvelle session de trois jours est fixée du lundi 21 au mercredi 23 décembre: Chocolat chaud assuré. Prévenez de vos participations (libre!).


    Troisième événement qui, dans l'ordre d'importance se place en premier:

    Quelques nunuches à l'origine du réseau, du blog et de ses réflexions, habitent donc le hameau de la Clémenterie, dite aussi La Clèm', pour les intimes (Un lien avec le monde vous dirigera aussi sec vers le blog de son association).

    Cependant, me faut vous en dire deux mots.

    Musiques


    Nous sommes donc depuis trois ans, nous les nunuches, sur ce joli lieu vivace et vivant. Nous y sommes pour y créer un lieu auto-géré, un lieu de liberté et d'apprentissage, pour les femmes comme pour les hommes. Nous insistons pour expliquer à nos amis et nos amies l'importance et la nécessité de donner la possibilité à chacune de faire les choses que cette société encore patriarcale ne l'autorise pas d'emblée. Nous insistons avec nos amis pour être respectueux et attentionnés avec les femmes avec lesquelles ils travaillent et passent des moments à la Clémenterie.
    Nous y élevons une jument et une anesse, partageons nos jardins avec plusieurs et tout un chacune, greffons et plantons des fruitiers, récoltons et transformons, châtaignes et fruits, petits et grands divers, monologuons un peu, discutaillons fort et nombreux-ses, qu'oubliès-je?



     Et depuis trois mois au mieux, nous nous dépatouillons avec difficulté avec un propriétaire qui ne sait pas où il a mal, sauf qu'il ne lui sied point de nous voir avancer dans nos idées et nos projets. Je précise que jusqu'alors, il nous avait promis monts et merveilles, qu'il agréait de fait et de parole à tous nos actes et nos idées; mais il fait partie, pour être franche voire objective, de ces drôles d'êtres humains en contradiction flagrante, voire constante avec leur parole. Donc , nous nous retrouvons en péril: les projets sont en péril, puisqu'ils prennent racine dans cette vallée et sur ce lieu en grande partie; notre présence est en péril, puisque le monsieur veut vendre...et que nous n'avons que de l'amour et de l'eau fort fraîche à échanger.

    A l'heure d'aujourd'hui, une association de soutien a vu le jour: elle s'appelle "Ici et Maintenant" et veut, avec nous, permettre, par l'acquisition de parts sociales, aux multiples projets collectifs de voir le jour, de ne pas mourir, de devenir pérennes surtout. Tout ces événements en plein hiver nous mettent durement à l'épreuve. Nous comptons aussi sur vous, que ce soit au niveau du réseau d'entraide, ou au niveau d'un soutien de toute forme.

    Julie

    Suite sur le blog de la Clèm': www.la-clementerie.eklablog.fr



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  • A notre grand désespoir, la société contemporaine pose de plus en plus la question de l'utilité des artistes, ce qui en dit long, non sur le rôle des artistes, mais sur le délabrement culturel actuel.

    Nous pensons que la culture, l'art, c'est souvent tout ce qui reste à de nombreux peuples quand les catastrophes les dépouillent de tout.


    Résidence d'artistes

    Les artistes sont l'énergie sous-jacente, pareil au sang dans les veines, qui permet à la culture de vivre, de se renouveller.

    Nous avons plusieurs projets d'accueil d'artiste en résidence, mais rien n'est facile administrativement!


    Par contre, officieusement, ce joli mois d'avril, une amie artiste dans l'âme, dont la spécialité est de créer des objets incongrus à base de mousse des forêts et autres inconvenances est de séjour chez nous.

    Comme ça, parce qu'on a besoin, parfois, de se retrouver chez des copines, loin des contingences quotidiennes, loin du passé odieux ou sulfureux...et pouvoir exprimer sans hâte et sans besoin deux trois choses essentielles pourtant.


    Oxana est là, c'est déjà un bonheur en soi pour nous.

    Les photos suivront!



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  • Jean-Claude, fidèle au rendez-vous des projections, assure cette fois la programmation

    et nous propose de découvrir

    Ce gamin, là

    un film de Renaud Victor

    Photographie : Renaud Victor, Richard Copans

    Montage : Béatrice Dufrenne

    Une production Les Films du Carrosse, INA, Renn Productions, Reggane Films, Les Films de la Guéville, Orly Films, Auditorium du Languedoc

    France - 88 mn - 1975

     

    Nous vous invitons donc le Dimance 26 Avril à 15 Heures à la Clémenterie pour venir découvrir ce documentaire, probablement précédé d’un court métrage surprise.

    L’apéro sera tiré du panier comme d’hab. !!!!

     

    1967 : Fernand Deligny quitte La Borde pour Gourgas puis pour Graniers, près de Monoblet, dans les Cévennes.

    Avec Guy et Marie-Rose Aubert, Jacques Lin (ex-ouvrier d’Hispano-Suiza), Any et Gisèle Durand - dont aucun n’est éducateur professionnel -, il fonde autour de Janmari un réseau d’enfants autistes. Les enfants vivent dans des campements éloignés les uns des autres d’une dizaine de kilomètres, les "aires de séjour". Ils participent à l’organisation du "coutumier" réglé selon le principe du "besoin d’immuable" qui est le leur.

    Les premiers enfants sont confiés à Deligny par Maud Mannoni, Françoise Dolto et Émile Monnerot, psychiatre à Marseille.



    « Au flanc d’une vague de chênes-verts

    un territoire

    il ne faut pas avoir peur de la recommencer

    l’histoire sans se lasser

    il était une fois des hommes, et des arbres, et de l’eau, et des pierres

    et il ne s’agit pas de l’histoire de chaque UN là

    mais de celle d’un certain NOUS... »

    (Nous et l’Innocent, François Maspero, coll. "Malgré tout", 1975)

     

    Dès 1969, Deligny invente la pratique des cartes et des “lignes d’erre”, transcriptions graphiques des parcours et des gestes des autistes dans le territoire des Cévennes.

     

    « Il ne s’agissait que de transcrire ces trajets, pour rien, pour voir, pour n’avoir pas à en parler, des enfants-là, pour éluder nom et prénom, déjouer les artifices du il de rigueur dès que l’autre est parlé."

    ("Au défaut du langage", Cahiers de l’Immuable/3, Recherches no 24, nov.1976)

     

    Les cartes inspirent à Gilles Deleuze et Félix Guattari l’idée de rhizome (Rhizome, 1976).

     

    Renaud Victor, cinéaste autodidacte, tourne "Ce Gamin, là" dans les Cévennes en 1974. Le film est un document poétique centré sur le personnage de Janmari.

     

    « Ce Gamin, là, c’est un documentaire ou une fiction ? C’est un documentaire pur jus. Et pour cause : vous ne pouvez pas faire faire à Janmari autre chose que ce qu’il effectue chaque jour. On peut pas faire plus documentaire. Eh bien ça fait fiction parce que les gens n’ont jamais vécu un truc pareil. Il n’y a ni documentaire ni fiction, il y a du coutumier, le coutumier étant assez réel pour surprendre... ».

    ("Ce qui ne se voit pas", Cahiers du cinéma, no 428, fév. 1990)

     

    L’expérience de Deligny devient le pôle d’attraction d’un courant antipsychiatrique protéiforme. Son indépendance radicale à l’égard des institutions, sa critique du langage appuyée sur l’expérience concrète de l’autisme et son communisme inorthodoxe lui attirent l’intérêt de nombreux intellectuels, philosophes (Louis Althusser et Marcel Gauchet), psychiatres et psychanalystes (Roger Gentis, Jacques Nassif, Françoise Dolto), sociologues, éducateurs et chercheurs en sciences de l’éducation. Les communautés thérapeutiques se multiplient, plus ou moins directement inspirées de la "tentative".



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  • En ce mois de février finissant, un projet nous tient à coeur mais que nous ne pouvons réaliser seules.

    Il s'agit de la construction d'un poulailler en paille, ossature légère en bois.
    Appel à construction!
    Ce poulailler, faisant partie du projet du Réseau d'Entraide, est un concentré de nos réflexions:Tout d'abord, nous en avons besoin: notre actuel poulailler est dans un état lamentable, en plein vent et nous bouche l'entrée d'une des terrasses que nous cultivons.




    D'autre part, sans en avoir eu jamais l'ambition, il me
    semble important, dans notre programme terrible d'autonomie, d'apprendre, de savoir donc, construire un petit bâtiment utile, avec les matériaux du coin (sauf la paille!).
    Appel à construction!


    L'idée principale concernant la réalisation de cet exploit fut tout d'abord d'organiser un chantier de femmes, instructrice comprise. Mais nous ne voulons pas exclure nos amis.
    Par contre, il parait doublement intéressant de mettre le point fort sur l'apprentissage des femmes: donc une attention redoublée à leur - notre! - participation entière.

    Il est arrivé si souvent les deux dernières années, depuis que nous sommes là, de nous faire retirer les outils des mains (de fait!) par des hommes qui n'étaient pourtant pas particulièrement "machos".

    L'autre aspect est la crainte qu'ont beaucoup de femmes de "mal faire", surtout devant le regard des hommes, ce qui les amène bien souvent à se retirer, à se dévaloriser, à se mettre en question devant une tache technique quelconque.

    L'important est de se sentir bien dans ce qu'on fait, c'est-à-dire soutenuE, appréciéE, respectéE.


    CHANTIER PARTICIPATIF


    C'est un appel que nous lançons:


    Ce chantier aura lieu en été, à cheval sur la rentrée scolaire. Nous avons besoin de personnes qui ont envie de le réaliser avec nous, pour les motifs qui leur plaisent!

    Des femmes, des hommes attentifs, des enfants délurés, que sais-je!

    L'occasion sera à prendre, de se raconter nos délires, et, pourquoi pas, de refaire le monde!

    Appel à construction!



    A tout bientôt!

    Jubile et Isabeau

    dupainetdesroses@boum.fr

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